Économie et social

Algérie : Accident de la route, cahots politiques

Résumé écrit le

Un accident de transports peut dire beaucoup sur tout un pays. Dans cet article, le journaliste Jean-Pierre Sereni revient sur une affaire qui a fait grand bruit cet été en Algérie mais que l’on a peu entendu en France. Mi-août, un minibus de transport collectif traverse un pont de la capitale Alger lorsqu’il fonce soudainement vers la rambarde et s’enfonce dans l’eau. Bilan : 18 morts et de nombreuses familles en colère.

Car les multiples raisons de ce crash mettent en cause un responsable en particulier : l’Etat algérien. "Le minibus était surchargé, le chauffeur, occasionnel, n’était pas assuré et le véhicule était frappé d’une
interdiction de circuler"
, liste l’article du média français Orient XXI. Toutes ces causes, et notamment la privatisation des transports publics, peuvent en effet être imputées directement ou indirectement aux politiques économiques du gouvernement d’Alger.

Le journaliste Jean-Pierre Sereni raconte ainsi une affaire qui prend de l’ampleur à mesure que les semaines passent. La chute d’une rangée de domino où ceux tombés avant sont tout aussi importants que ceux qui s’effondrent après. C’est aussi le récit de la mauvaise gestion de crise du président Abdelmadjid Tebboune, qui cherche à tout prix à éviter un mouvement social comme le Hirak il y a quatre ans.

Un résumé de Théo Sire
Journaliste à Basta!