Elle "a révélé la vie intime des chimpanzés et donné au monde moderne un langage d’espoir", s’émeut le média écologiste Mongabay. Mercredi matin, la primatologue britannique Jane Goodall est décédée à l’âge de 91 ans, a annoncé l’institut international de protection de la vie sauvage qui porte son nom. "En six décennies, elle est passée du statut de jeune chercheuse inconnue dans les forêts d’Afrique de l’Est à celui de scientifique et défenseure de l’environnement parmi les plus reconnues de son époque", estime le fondateur de Mongabay, Rhett Ayers Butler.
Au-delà de l’image de la jeune Anglaise souriante communiquant avec des chimpanzés au milieu de la jungle de Tanzanie, l’auteur rappelle dans ce récit chronologique l’engagement "infatigable" de Jane Goodall pour l’écologie jusque dans les dernières années de sa vie. Ce combat, elle l’a épousé par hasard lors d’une conférence scientifique sur l’Afrique à Chicago en 1986. « ’’J’y suis allée en tant que scientifique’’, a-t-elle déclaré plus tard, ’’et j’en suis repartie militante.’’ »