« Les trois quarts des troubles mentaux chroniques commencent avant l’âge de 24 ans. » C’est sur ce constat que s’ouvre l’article d’Openpolis. À l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale célébrée le 10 octobre, le média italien observe que « le bien-être psychologique des jeunes et des adolescents est devenu un sujet de débat public récurrent ».
L’isolement provoqué par la pandémie de Covid-19 a en effet tout autant révélé qu’aggravé une crise de la santé mentale mondiale, en particulier chez les adolescents. « Aujourd’hui – après quelques années – la littérature [scientifique] internationale et nationale [en Italie] offre des points de référence plus solides sur lesquels fonder les réflexions, les analyses et les politiques publiques », relève Openpolis.
Bilan : si le pire semble être passé, la situation reste alarmante. À mesure qu’ils prennent de l’âge, les troubles psychologiques, alimentaires ou addictifs créés ou développés durant la pandémie continuent de dégrader la santé mentale des enfants et adolescents. Et le problème ne se résoudra pas sans politiques publiques pour limiter « l’exclusion sociale et à la pauvreté éducative ».