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Les MJC, toujours dans l’air du temps malgré leurs 80 printemps

Résumé écrit le

La première maison des jeunes et de la culture (MJC) serait née au début du XXe siècle à Paris, mais c’est « au sortir de la Seconde Guerre mondiale, que le mouvement [a] réellement pris de l’ampleur », raconte Marcelle . Réorganisées en fédérations régionales à la Libération, ces structures d’éducation populaire « connaissent leur essor entre 1959 et le début des années 1980 ». Aujourd’hui, « on en compte environ un millier », indépendantes les unes des autres.

À travers un reportage à la MJC Prévert d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le média Marcelle illustre la variété et la modernité des activités proposées aux enfants et aux adultes. Peinture traditionnelle japonaise, théâtre, écriture de rap, skateboard, danse K-pop, podcast... « En écoutant les remontées de leur propre terrain », chaque MJC tente de coller aux attentes de son public. « Carte blanche est donnée aux idées des intervenants. Les inscriptions font office de juge de paix », explique le directeur du lieu, Benoît Laisney. Et ça marche : certaines activités « ne désemplissent pas ».

Marcelle évoque pourtant des « difficultés » depuis les années 1980 : la concurrence de la pratique du sport individuel, d’abord, puis le « désengagement progressif, et toujours en cours, des collectivités publiques » pour financer les MJC. Mais, comme après la guerre, le réseau d’éducation populaire a su s’adapter pour perdurer, détaille également le média.

Un résumé de Théo Sire
Journaliste à Basta!