La sanction est historique. Déjà reconnu coupable dans les affaires Bygmalion et Bismuth (dite « affaire des écoutes »), l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance le 25 septembre 2025 à cinq ans de prison ferme dans l’affaire dite des « financements libyens ». Cette peine s’accompagne d’un mandat de dépôt différé : même s’il a fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy est le premier ancien chef d’État français à être incarcéré depuis Pétain. C’est un séisme politique.

L’ex-chef d’État n’est pas un condamné comme les autres : quatre jours avant son incarcération, il a été reçu par le président Emmanuel Macron, tandis que le ministre de la Justice Gérald Darmanin a annoncé qu’il lui rendra visite en prison pour s’assurer de sa « sécurité ». Nicolas Sarkozy entre finalement à la prison de La Santé, à Paris, le mardi 21 octobre 2025.

Son avocat a tout de suite déposé une demande de mise en liberté auprès de la cour d’appel, qui y répondra le 10 novembre 2025. Une semaine plus tôt, sa libération provisoire est « quasi acquise », selon les informations du média Blast .