Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ? - commentaires

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Minable n'est pas une insulte ? La parabole de la paille dans l'œil du voisin,tu connais !Et les textes constructifs et argumentés !

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Pas de chance pour cet article écrit avant un hiver particulièrement enneigé !
De plus, le réchauffement climatique s'accompagne d'une accélération du cycle de l'eau, donc plus de neige, plus de pluies, plus de crues, plus d'avalanches,etc...et plus d'eau pour les canons à neige.
Quant aux insultes écolo-idéologiques, c'est minable. Un peu de bon sens scientifique c'est mieux.

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Bonjour à tous et à toutes,

Bien d'accord avec LuckyMouse.
Je ne connais pas le problème des stations de basse altitude. Je connais très bien la Tarentaise et la Vanoise. En altitude il y a de l'eau partout, qui coule vers le doron sans être utilisée.
Que l'on prenne un infime pourcentage de cette eau pour en faire de la neige ne change rien : l'eau retournera au doron au dégel.
Que l'on alimente ou que l'on n'alimente pas les canons à neige n'a aucune influence sur la pénurie d'eau dans la vallée ; le problème seraait de poser des tuyaux de la montagne à la plaine.
Comme de n ombreuses activités humaines, les sports d'hiver ne sont pas écologiques. Les dépenses écologiques viennent surtout des transports, du logement et chauffage, des remontées mécaniques. Les canons à neige ne sont que le poil de la queue de l'éléphant.

Boire ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

… celle des 800 et quelques golfs qui, en France, servent les mêmes privilégiés tout en gaspillant l'équivalent de la consommation en eau de 12 500 ménages… chacun !

Cette légende (qui plaît à certains) ne résiste pas à un calcul de tête : la consommation en eau de 12500 ménages coûte environ 3 millions d'euros. En excluant les quelques douzaines de clubs très riches, aux cotisations très élevées, les recettes d'un club de golf moyen sont souvent inférieures à 500000 euros, payés par les cotisations (pas de subventions). Les dépenses partent surtout en main d'œuvre ; les dépenses d'arrosage représentent une infime partie du budget d'un club, quelques milliers d'euros (environ un millième des absurdes 3 millions).
En fait, comme pour les canons à neige, l'eau d'arrosage n'est pas détruite. Les eaux de pluie sont recueillies dans des bassins et pompées si l'arrosage est indispensable. Pour réduire les pertes, l'arrosage est programmé en fin de nuit.

Puisque le golf et les riches ont été évoqués, notons que le golf et le tennis sont les sports les plus pratiqués dans le monde, après le foot.
En France, le tennis, l'équitation et le golf totalisent 2,2 millions de licenciés (2^e, 3^e et 8^e rang en nombre de licenciés).

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Il n'y pas que le problème de l'eau,mais également la mise à mal des paysages,des sols,les constructions immobilières périodiques pour cette même minorité qui , avec « le voyage »,la bouffe,la bagnole ,et que sais je encore consomme et parade au milieu de la misère,sans à aucun moment se poser la question de l'impact de ses actes....La classe moyenne supérieure,la meilleure amie du capitalisme,profite de toutes les infrastructures payées par le reste de la population et jouit d'une vie que les autres observent béatement sans crier au scandale.......

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Pour information, le journal grenoblois Le Postillon a publié un article sur ce sujet il y a quelques années. Il apporte des informations complémentaires à celui-ci (au demeurant très bon, merci !) :
https://www.lepostillon.org/Non-coupee-et-tres-addictive.html

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

je préfère boire de l'eau et skier sur l'herbe !

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Les skieurs de 2017 et des années futures sont des dinosaures inconscients qui broutent dans la plaine alors que l'astéroÏde du réchauffement climatique fonce sur la Terre. J'espère qu'ils arrêterons de fréquenter les stations avec canon à neige avant la catastrophe finale. C'est un grenoblois, ancien skieur repenti, qui voit tous les matins en se levant qu'il n'y a quasiment pas de neige sur la Chartreuse, le Vercors et Belledonne qui l'écrit. Si vous venez pour les vacances de la fin de l'année dans notre région alors, de grâce, choisissez la marche à pied, les raquettes et le cinéma plutôt que la glisse (sauf peut-être la luge) et préférez les stations qui n'utilisent pas le canon à neige (il y en a dans le Vercors ou la Chartreuse et en plus elles sont bien moins chères !)

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Les skieurs de 2017 et des années futures sont des dinosaures inconscients qui broutent dans la plaine alors que l'astéroÏde du réchauffement climatique fonce sur la Terre. J'espère qu'ils arrêterons de fréquenter les stations avec canon à neige avant la catastrophe finale. C'est un grenoblois, ancien skieur repenti, qui voit tous les matins en se levant qu'il y a quasiment pas de neige sur la Chartreuse, le Vercors et Belledonne qui l'écrit. Si vous venez pour les vacances de la fin de l'année dans notre région alors, de grâce, choisissez la marche à pied, les raquettes et le cinéma plutôt que la glisse (sauf peut-être la luge) et préférez les stations qui n'utilisent pas le canon à neige (il y en a dans le Vercors ou la Chartreuse et en plus elles sont bien moins chères !)

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Le problème de l'eau, c'est qu'elle circule. Autrement dit, l'eau qui est retenue en haut n'arrivera pas en bas. On appelle cela aussi le despotisme hydraulique. Le Sud-Ouest de la France (qui a effectivement un gros problème d'irrigation agricole non adaptée au climat, je vous le concède sans problème !) dépend sur l'essentiel de ses bassins versants… de l'eau des Pyrénées. Pyrénées où il est à peu de choses près impossible de stocker de la neige l'été…

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Bonjour à tous et toutes
excusez mon questionnement sur le sujet, je puis vous garantir pourtant que je n'ai aucun lien avec l'industrie des sports d'hiver.
Voila, si je ne me trompe, cette eau est finalement stockée pendant la saison hivernal et pluviale sur nos versants pour finalement être restituée au réseau fluvial et phréatique au printemps et au début de l'été où elle ira réalimenter les retenues et les puits de nos plaines, non ? Si il y a débauche de consommation c'est éventuellement en électricité bien que la mise en pression choisie est bien souvent la hauteur manométrique liée à la différence d'altitude entre le captage et le lieu de pulvérisation.
le déficit hydrique n'est il pas plutôt du à l'usage des canaux pour un tourisme discutable et l'irrigation des cultures mal gérées (maïs plutôt que sorgo etc) et bien entendu le réchauffement climatique.
J'ai lu récemment que certaines régions du monde ont choisie le stockage de neige pour assurer le maintien des glaciers et donc de l'eau disponible pour les étés secs.
merci de commenter !
luc Février

Boire de l'eau ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Cet article fait peur par la bêtise humaine qui consiste à nier la réalité de la nature pour atteindre des folies démesurées...comme une piste de ski au Qatar...dans l'intérêt de qui ? Quelques commerçants et les investisseurs, c'est à dire une petite minorité aveugle, inconsciente, égoïste qui s'approprie l'eau de tous et des subventions publiques, l'argent de tous ! Tant de myopes qui décident pour nous tous, sans rendre compte du coût du ski.
D'ailleurs je n'apprécie plus ce sport, je faisais du ski de fond parmi des personnes « supérieures » par leur consommation au détriment de tous !

Boire ou skier, faudra-t-il bientôt choisir ?

Sachant que 10 % de la population française pratique le ski (essentiellement dans les couches privilégiées de la population), la question d'assoiffer tous les autres pour leurs seuls loisirs ne devrait pas plus se poser que pour celle des 800 et quelques golfs qui, en France, servent les mêmes privilégiés tout en gaspillant l'équivalent de la consommation en eau de 12 500 ménages… chacun ! Tout comme le tout TGV qui concentre les moyens de la SNCF sur 12 % de la population (plus ou moins les mêmes que ceux qui vont au ski et jouent au golf !) au détriment de la mobilité de tous les autres.

Ce que racontent ces gaspillages, c'est moins une crise écologique que l'appropriation des moyens collectifs par une élite prédatrice qui n'a de cesse de creuser toujours plus les inégalités à son seul profit.

Par ailleurs, les canons à neige ne sont que la face émergée d'un problème local bien plus lourd à terme : le fait que de construire et entretenir ce type d'infrastructures pour les loisirs d'une toute petite minorité n'est rigoureusement pas rentable pour les communes montagnardes et compromet leur survie financière à très court terme. Les canons à neige ne sont qu'un énième surinvestissement dans une cavalerie contre la faillite qui ne pourra que se terminer dans le mur financier, avec des conséquences bien lourdes pour les populations locales, comme en témoigne la dernière décision de la commune d'Artouste dans les Pyrénées.