« Pour Emmanuel Macron, tout l’enjeu consiste à sauver le capitalisme sanitaire et ses grandes industries » - commentaires

« Pour Emmanuel Macron, tout l'enjeu consiste à sauver le capitalisme sanitaire et ses grandes industries »

Oui, Cyril. Mais les gens ont-ils compris ce que vous dites, à savoir qu'à présent, la fabrication des richesses ne rapporte plus suffisamment aux actionnaires. Ils gagnent davantage en spéculant sur tout. Donc, ils ont beaucoup moins besoin des gens qui participent à la fabrication de marchandises (ouvriers, administratifs, transporteurs, ingénieurs, soignants, enseignants, etc. D'autant plus que ces tâches sont de plus assumées par des robots, comme le prouve le déferlement de l' IA.

La conclusion de cette situation, c'est que, pour les milliardaires, une grande quantité de la population ne leur est plus utile...
A vous d'en faire des déductions et de les raccrocher à la « crise » du Corona, pour les opportunités qu'elle apporte à ces décideurs de société. Osez l'impensable.

« Pour Emmanuel Macron, tout l'enjeu consiste à sauver le capitalisme sanitaire et ses grandes industries »

C'est assez commode de fondre indifféremment tout ce qui est à gauche dans un conglomérat dont les seul but serait d'aider les partis de droite... Je suppose que vous n'êtes encarté nulle part et que vous vous dispensez de vous impliquer dans la défense de l'aspect social de notre Etat, vous réservant, juste le beau rôle de critique.

Je vous propose donc, de vous mettre à l'avant-garde de la résistance sociale en militant dans des organisations diverses pour amener les gens sur le droit chemin de leurs intérêts.
Après quoi, nous causerons.

« Pour Emmanuel Macron, tout l'enjeu consiste à sauver le capitalisme sanitaire et ses grandes industries »

Il n' y a jamais eu d' Etat providence. Il n' y a eu qu' un moment du capitalisme permettant une petite redistribution de la plus-value vers les salariés notamment grâce aux gains de productivité, au besoin d'une plus grande quantité de travail humain et de nouveaux marchés porteurs.

Nous ne sommes plus du tout dans ce contexte. L' économie est à l' agonie. A la recherche de secteurs porteurs (d'où l'innoation). Or ces secteurs sont de moins en moins nombreux et ne permettent plus la valorisation du capital (ce qui est l'essence de l'économie) dans l'économie productive ; d'où le transfert aux produits financiers.

Ce ne sont pas les soutiers de l'économie qu'il faut attaquer mais l' économie elle-même.

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Oui, la responsabilité des partis, dits de gauche, avec le social-libéralisme est énorme dans le casse de l'hôpital public depuis 40 ans. On peut même dire que c'est grâce à eux que nous en sommes là aujourd'hui, tant sur le plan sanitaire que politique avec la montée du Rassemblement National. Les forces du libéralisme n'y seraient pas parvenues sans l'apport de ceux qui sont censés représenter les salariés.
Mais que fait-on pour que l'avenir rompt avec le libéralisme ? La solution se résume dans la continuation de la mobilisation des personnels de santé, avec le soutien plus soutenu de la population mais aussi avec la force politique nécessaire afin que cette mobilisation prenne force de loi.